Vaéra 5777 – n°220

Nous voyons cette semaine dans la parachat Vaéra les premières plaies qui s’abattaient sur l’Egypte, pour les punir du dur asservissement qu’ils infligeaient aux Bné Israël.

Les trois premières plaies nous donnent un grand enseignement. Il s’agit des plaies suivantes :

  • Le sang
  • Les grenouilles
  • Les poux

Contrairement aux autres plaies qu’Hachem ordonna à Moshé de lancer contre les égyptiens, ces trois plaies furent l’objet d’un ordre différent.  A chaque fois, Hachem parla à Moshé Rabénou et lui ordonna de demander à Aharon d’accomplir lui-même ces plaies !

Pour le sang et les grenouilles, Aharon devait frapper le Nil avec son bâton pour transformer toutes les eaux en sang et pour en faire sortir les grenouilles. Pour les poux, il devait cette fois frapper le sable pour qu’ils sortent !

Rachi nous enseigne que Moshé ne pouvait pas être le déclencheur de ces plaies car le Nil l’avait protégé, lorsque bébé, sa sœur le déposa dans une corbeille et la mit sur le fleuve. De même, le sable l’avait sauvé lorsqu’il avait tué l’égyptien menaçant un juif, en ensevelissant le cadavre et protégeant ainsi Moshé Rabénou.

Nous apprenons de ces deux épisodes l’importance fondamentale de la reconnaissance, à tel point que Moshé, fidèle serviteur, ne put être désigné pour mener à bien ces trois punitions.

A notre niveau, entre juifs, nous pouvons comprendre qu’Hachem attend de nous encore plus de reconnaissance !

Moshé Rabénou ne put frapper le fleuve qui l’avait aidé 80 ans plus tôt, ou le sable qui l’avait protégé 40 ans auparavant ! De plus, ces éléments minéraux n’ont ni volonté propre ni libre arbitre ! Ils n’ont pas décidé d’aider Moshé mais ont été utilisés par Hachem pour le protéger ! Si Moshé les avait frappés, ils n’auraient rien ressenti et ne se seraient pas vexés !

Combien devons-nous à plus forte raison être pointilleux et être reconnaissant envers chaque personne qui nous qu’une seule fois aider, fut-ce de la manière la plus brève possible !

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