Béhaalotékha 5782 – n°391

La paracha de la semaine débute par la mitsva qu’Hashem ordonna à Aharon d’allumer quotidiennement les lumières de la Ménora, le candélabre.

La Thora témoigne à ce sujet qu’ “ainsi fit Aharon“.

Rachi précise que la Thora témoigne par ce verset de la grandeur Aharon qui n’a rien changé à l’ordre divin et l’accomplit à la lettre.

Nous avons déjà parlé il y a quelques années de la question du RambanComment aurions-nous même pu penser qu’un tsadik tel qu’Aharon n’appliquerait pas à la lettre ce qu’Hakadosh Baroukh Hou lui avait ordonné ??? C’est tout simplement inenvisageable !

Nous avions donné il y a deux ans une autre réponse à cette question, mais essayons d’apporter cette fois un nouvel éclairage.

La Guémara nous enseigne que l’allumage de la Ménora de l’après-midi avait lieu au moment du sacrifice de l’encens, la kétorèt. Or, les Sages nous enseignent que celui qui était chargé de l’encens se voyait recevoir une bénédiction particulière qui le rendait riche. Par conséquent, un même Cohen n’y participait qu’une seule fois dans sa vie, pour permettre aux autres Cohen de s’enrichir également.

On peut donc comprend ainsi l’enseignement de Rashi : la grandeur d’Aharon est qu’il ne changea pas son rôle, et préféra continuer à allumer la Ménora, plutôt que de participer même une seule fois à la kétorèt !

La Ménora est le symbole de l’étude la Thora ; on peut donc affirmer que le mérite d’Aharon fut de faire passer la Thora avant toute richesse, ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie !

Nous devons donc apprendre de cet enseignement à quel point tout l’argent du monde est futile devant la grandeur de la Thora. A nous de prioriser selon la véritable importance !

Laisser un commentaire