Pékoudé 5784 – n°431

Notre maître le ‘Hafets ‘Haïm

La Thora termine le livre de Chémot par l’énumération par Moshé Rabénou de tous les dons des Bné Israël.
En effet, il tint une véritable comptabilité sur combien il avait reçu et quel usage avait été fait de chaque centime. Ainsi, il put prouver aux Bné Israël qu’il n’avait rien détourné à son propre profit.

Nous apprenons de cet épisode que nous sommes aussi astreints à faire une véritable introspection de notre âme.

Précisément, Hakadosh Baroukh Hou nous a confié une néshama sainte et pure, et quand nous lui rendrons à 120 ans, Il nous réclamera des comptes sur l’utilisation qu’on en a faite à chaque instant de notre courte vie ! A t-on utilisé notre temps pour étudier la Thora et pratiquer les mitsvot, ou au contraire pour des futilités ? Notre argent a t-il été utilisé à bon escient pour soutenir la Thora et les pauvres, ou au l’avons-nous dépensé pour des choses vaines ? La tsédaka a t-elle été donnée avec entrain et joie, ou au contraire avec peine et contraint ? L’a t-on donnée à des gens réellement dans le besoin, ou alors à des organisations qui s’en serviront pour acheter une belle voiture à leurs directeurs ?

Un homme intelligent sera donc très attentif à ses actions chaque instant de sa vie, et gardera dans le coin de sa tête qu’il devra rendre des comptes détaillés à Hashem lorsqu’il quittera ce monde.

Notre maître le ‘Hafets ‘Haïm avait l’habitude de résumer cela en une phrase : “à 120 ans, Hakadosh Baroukh Hou nous posera une seule question générale : האם חיית בחשבון ? As-tu vécu chaque instant de ta vie de manière réfléchie ? As-tu tenu cette comptabilité ?“.

Le Zohar loue particulièrement celui qui fait une introspection complète de ses actions de la journée avant de se coucher : ils auront une place spéciale au Gan Edèn !

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