Vayé’hi 5782 – n°371

Notre maître le ‘Hafets ‘Haïm

La paracha Vayé’hi nous enseigne entre autres la bénédiction de Yaakov aux enfants de Yossef, que le Am Israël adopta et que nous récitons nous-même à nos propres enfants le vendredi soir après le Kiddoush.

Il est écrit ainsi : « ll bénit Yossef et dit … que l’ange qui m’a libéré du Mal bénisse les enfants … ». Une question intéressante saute aux yeux : puisque Yaakov bénit ses petits-enfants Ménashé et Efraïm, pourquoi la Thora commença le verset par « Il bénit Yossef » ?

Il ressort donc que la plus grande bénédiction que peut avoir un père est de voir ses enfants continuer sur la voie de l’étude la Thora et de la pratique des mitsvot. Cette tradition ancestrale du Am Israël assure à l’homme une vie éternelle, puisque même après son décès, les bonnes actions de ses enfants sont rattachés à son actif, et sa néshama continue à vivre.

C’est ainsi qu’il est écrit que les gens se trompent en pensant que le na’hat (réconfort) par excellence que les enfants peuvent procurer à leurs défunts parents est de réciter le kaddish ou d’être officiant (‘hazan) en leur mémoire. Ceci est bien sûr un bienfait pour le défunt, comme le disent nos Sages. Cependant, le plus important est d’accomplir encore plus de mitsvot, telles que la tsedaka, le hessed et l’étude de la Thora, ainsi que l’enseigne notre maître le ‘Hafets ‘Haïm à la fin de son monumental livre “Shmirat haLashone“.

Il convient même de citer le testament du Radbaz, qui précisa à ces enfants que lorsqu’ils prononceront le kaddish à sa mémoire, ils devront au préalable s’assurer d’avoir étudié une page de guémara, et si par mégarde ils ne pouvaient pas étudier ce jour-là, il sera alors préférable de ne pas prononcer le kaddish ! Car son âme ne pourra s’élever par le kaddish que s’il est accompagné d’étude de la Thora.

Sachons donc investir dans le principal et abandonner le moins important. C’est ainsi que nous pourrons respecter nos ancêtres et contribuer à l’élévation de leur âme !

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