Ekèv 5773 – n°61

EkevIl est écrit dans la paracha de la semaine : “Oui, si vous observez bien toutes ces mitsvot que je vous prescris d’accomplir, aimant l’Éternel, votre Dieu, marchant toujours dans ses voies et lui demeurant fidèles, l’Éternel repoussera toutes ces nations devant vous, et vous déposséderez des peuples plus grands et plus forts que vous. Toute région où se posera la plante de vos pieds, sera à vous: depuis le désert jusqu’au Liban, depuis le fleuve, le fleuve de l’Euphrate, jusqu’à la mer occidentale, s’étendra votre territoire. Nul ne pourra tenir devant vous“.

A ce sujet notre maître le Hafets Haïm souligne la chance qu’a l’Homme dans ce monde-ci qui peut être fidèle et s’approcher d’Hachem, et lui parler quand il le désire, car “Il est proche de tout celui qu’il l’appelle”, ainsi qu’il est dit : “Demandez Hachem quand il est là”, c’est-à-dire dans ce monde-ci.

Dans le monde futur, la distance qui nous sépare sera par contre élevée. Il ne sera pas possible de trop s’approcher, sauf au moment où on amènera l’Homme pour le jugement divin, et à cet instant, il aura peur de se présenter, mais on l’y forcera.

Il est donc très important de profiter du peu de temps dont nous disposons sur terre pour s’approche d’Hachem.

A ce sujet, le Hafets Haïm nous donne la parabole d’un homme condamné à mort et ayant épuisé tous les recours, se voit conseillé de se tourner vers le roi, de le supplier et dans sa grande bonté, il le châtiera peut-être.

Ce roi avait une habitude, quelques jours par an, de se présenter de façon anonyme, seul, sans ses habits royaux, dans quelques villages pour “auditer” discrètement ses sujets. Il passait dans le village de la personne condamnée, qui, bien sûr, ne le reconnut pas. Après quelques jours, en apprenant la nouvelle, il se lamenta en pensant qu’il avait laissé passer sa chance, et qu’il ne pourra jamais accéder au royaume, où la garde rapprochée du roi veille.

C’en est de même pour nous. Profitons que le Roi des rois soit de passage et proche de nous, avant qu’il ne soit trop tard …

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