Lèkh Lékha 5786 – n°469

Notre paracha raconte les actions qu’Avraham et Sarah entreprirent pour diffuser la parole divine sur Terre. Le verset dit : « Et les âmes qu’ils avaient faites à ‘Haran ».

Notre maître Rachi explique : « Ce sont ceux qu’ils avaient fait entrer sous les ailes de la Présence divine ».

Cela signifie qu’Avraham et Sarah n’ont pas seulement enseigné la foi au D.ieu unique, mais qu’ils ont façonné des âmes — ils ont transformé des vies. En effet, une personne éloignée de la Torah est semblable à un animal : sa vie n’a pas de véritable direction. Elle mange pour vivre, et vit pour manger, sans but supérieur. Mais celui qui rapproche un tel homme de la Torah, qui l’introduit sous le joug divin, c’est comme s’il lui avait donné une âme — il a fait d’un être instinctif un être spirituel.

Le Targoum Onkelos traduit ainsi : « Les âmes qu’ils avaient asservies à la Torah à ‘Haran ».

Ce qui montre que ce n’est que lorsqu’une personne se soumet vraiment à la Torah qu’elle mérite une véritable âme. Celui qui accomplit les mitsvot de manière superficielle, sans se soumettre au joug de la Torah, ne crée pas en lui cette âme vivante.

C’est là un grand enseignement pour chacun. Nous devons vivre sous le ‘ol Torah — le joug de la Torah — et non pas pratiquer nos mitsvot de manière aléatoire, simplement quand cela nous arrange.
Celui qui étudie ou prie seulement quand il en a envie, après avoir d’abord lu son journal ou satisfait ses désirs, ne fait que suivre son instinct. Une telle vie n’est pas une vie d’homme, mais une vie d’animal raffiné.
La véritable vie humaine, c’est celle où l’on domine ses instincts pour vivre selon la volonté d’Hashem.

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