Ki Tissa 5776 – n°183

Notre maître le Hafets Haïm
Notre maître le Hafets Haïm

Le Dvar Thora de cette semaine est dédié à la guérison complète de Hava Bat Rahel Naama, parmi tous les malades. Que le mérite de cette étude l’aide à revenir en pleine forme.

La paracha Ki Tissa contient l’injonction du Chabat. Lors de la récitation du Kidoush, nous lisons une partie de notre paracha : « ושמרו בני ישראל את השבת לעשות השבת – Les Bné Israël garderont le Chabat, en faisant le Chabat ».

Quel est donc le sens de l’ordre de « faire le Chabat » ? Le Or ha’Haïm haKadosh explique que ceci fait allusion à la mitsva d’avancer le début du Chabat en le faisant rentrer plus tôt.

A ce sujet, notre maître le ‘Hafets ‘Haïm consacra sa vie à renforcer le respect du Chabat, qui, déjà à son époque, était bafoué comme jamais il ne l’avait été parmi le peuple juif.

Il insista notamment auprès des Chomré Chabat pour qu’ils changent leurs mauvaises habitudes de faire rentrer le Chabat au dernier moment et de s’empresser de le faire sortir.

Il illustrait ce comportement par l’histoire suivante. Un villageois se rendit dans la grande ville voisine pour vendre sa marchandise. Au marché, il rencontra un grossiste intéressé à tout lui acheter. Le villageois, simplet, ne savait pas vraiment évaluer la valeur de son stock et proposa que son client mette une pièce dans son chapeau à chaque fois qu’il sortait un élément de son carton, et ainsi faire le décompte total lorsque toute la marchandise aura été transmise. S’approchant de la fin, le villageois piocha dans le chapeau et prit une poignée de pièces qu’il vola et cacha dans sa poche. Le client s’était aperçu du subterfuge mais fit semblant de ne rien avoir vu. La transaction se termina, et les deux protagonistes se séparèrent. Dès son retour, le villageois, tout fier, raconta à ses amis son histoire. Ils lui ricanèrent en lui expliquant qu’en volant quelques pièces, il s’était volé à lui-même une plus grosse somme encore !!!

Ainsi, explique le ‘Hafets ‘Haïm, le Zohar enseigne que le Chabat est la source des bénédictions, comme nous le récitons dans Lékha Dodi. C’est pourquoi s’attarder à recevoir le Chabat et s’empresser à le quitter revient comme notre villageois à se tirer une balle dans le pied ! Au lieu de continuer à tirer nos ressources automatiquement de la bénédiction du Chabat, nous repassons encore plus rapidement sous l’emprise de la malédiction originelle de « tu mangeras à la sueur de ton front » !

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