Soukot 5776 – n°164

Le Ramban
Le Ramban

Nous sommes en pleine fête de Soukot, symbolisant la protection des Bné Israël dans le désert après la sortie d’Egypte. Dans la Guémara, les avis divergent quant à la nature du miracle. Rabbi Eliézèr explique que les soukot en questions étaient en fait les anané kavod (colonnes de nuées) qui protégeaient le peuple des ennemis venant des 4 directions, du soleil au-dessus du camp et qui aplatissaient les montagnes lors de leur long périple dans le désert. Rabbi Akiva, quant à lui, pense plutôt que les Bné Israël, après la sortie d’Egypte, résidèrent dans de vrais soukkot comme les nôtres.

A priori, selon l’avis de Rabbi Eliézèr, on comprend la portée du miracle justifiant cette fête. Mais selon Rabbi Akiva, en quoi la construction de soukot était-elle un miracle ?

Le Ramban explique que selon Rabbi Akiva, la fête est là « afin que les Bné Israël sachent et se souviennent qu’ils étaient dans le désert loin de toute contrée habitée, et Hachem était avec eux et ils ne manquaient de rien ». On apprend de ce Ramban que la mitsva de Souka a pour but de nous ouvrir les yeux sur les bontés infinies d’Hachem qui nous entourent à chaque instant dans chacune de nos actions.

Ainsi, lorsque nous entrons dans notre souka pour y manger, y dormir, y vivre, nous devons être interpellé par la grandeur divine et Son infinie bonté sans lesquelles nous ne pourrons même pas survivre un seul instant.

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