Nous voici donc quelques jours avant le Grand Jugement, qui doit sceller notre sort pour l’année qui arrive, que ce soit au niveau matériel ou spirituel.
Nous devons prendre conscience de l’intensité extraordinaire de la période que nous vivons.

A ce sujet, j’aimerais vous faire partager l’histoire du sauvetage de l’atrocité nazie du Rav Its’hak Touvia Weiss, Gaavad de la Eda ‘Harédite à Jérusalem.

Etant jeune enfant, il habitait dans un village près de Presbourg. Il entendit que le roi d’Angleterre organisait un convoi en train pour sauver près de 1000 enfants de l’atrocité nazie. Le jeune Itshak Touvia arriva à figurer parmi ces miraculés. Arrivés en Angleterre, le roi, fier de son oeuvre, demanda à aller à la rencontre de ces jeunes enfants. Tous alignés le long de la route, le cortège royal approcha et petit à petit, le roi regarda ces enfants, symbole du fruit de son engagement.

Lorsque le roi approcha du jeune Itshak Touvia, il sauta dans le carrosse royal ! Les gardes voulurent l’en exclure manu militari, mais le roi, intrigué devant un tel toupet, désira l’interroger par lui-même. Le jeune enfant remercia Son Altesse Royale de lui avoir sauver la vie, mais précisa que bien qu’il fut reconnaissant, il ne pouvait se réjouir totalement, du fait que ses frères sœurs et parents étaient restés sur place … Le roi, impressionné, prit les renseignements nécessaires et rapatria également sa famille.

Le Rav, après avoir grandi, expliquait son geste ainsi. Quelle différence entre lui et les 999 autres enfants ? Si d’autres avaient également saisi l’occasion, ils auraient pu également sauver toutes leurs familles !
En outre, s’il avait voulu aller de lui-même au palais royal pour essayer de convaincre le roi de sauver sa famille, il n’aurait jamais pu passer les gardes de la première porte du palais, même s’il s’agissait d’un simple enfant !

Le Rav compare son histoire avec la présence divine pendant Elloul et les 10 jours de pénitence. On dit en effet que pendant cette période, le Roi est dans le champs (המלך בשדה), symbole d’une grande proximité avec les Bné Israël, comme s’Il quittait Son palais pour venir nous voir.

Hachem attend juste de nous que nous saisissons l’occasion unique qu’Il nous donne, en ouvrant notre cœur à la Téchouva et notre bouche pour les prières qu’Il aime entendre !

Sachons profiter de l’occasion pour demander à Hakadosh Baroukh la santé, la parnassa, le chalom, la simha, l’amour de la Thora, la compréhension de la Thora et ainsi avoir le mérite d’être tous inscrit immédiatement dans le livre de la Vie, le livre des justes, avec tous nos amis et proches.