Tazria 5775 – n°145

La parachatazria de la semaine traite des Néguayim, cette lèpre qui frappait l’Homme en punition de plusieurs fautes, en particulier le Lachon Hara (médisance).

Cette punition – extraordinaire par son apparition, comme le précise le Ramban – n’arrivait cependant pas soudainement. En effet, Hachem frappait d’abord de lèpre la maison, espérant poussé ainsi l’homme à faire Tchouva, se repentir. S’il ne se corrigeait pas, Hakadosh Baroukh Hou frappait alors ses habits, se rapprochant encore un peu plus de lui pour qu’il prenne conscience de ses fautes.

Sans réaction de sa part, l’homme était alors atteint de lèpre sur son corps, mais ici aussi, il n’était pas immédiatement déclaré impur et forcé de se retirer en dehors de la ville. Sa peau était au début légèrement tachetée, puis brûlée, puis une plaie apparaissait, recouverte ensuite par une croûte, qui, lorsqu’elle tombait, laissait alors place à une véritable lèpre qui allait s’étendre sur le corps. L’homme était à ce moment déclaré impur.

De nos jours, Hachem nous a pris en pitié et ne nous envoie plus de telles punitions, car nous serions atteints non-stop !

Cependant, nous devons apprendre de là à quel point nous devons protéger nos enfants (ainsi que nous-même) contre toute mauvaise influence extérieure ! En effet, un enfant ne devient pas un délinquant du jour au lendemain, mais dès qu’il entre en contact avec de mauvaises relations, même de manière brève, il sera influencé. Cela commence par arrêter d’étudier quotidiennement, puis ne plus se lever pour prier à la synagogue, enlever sa kippa, fumer, ne plus respecter Chabat, ne plus participer aux repas de Chabat en famille, … Hachem Yérakhèm Lo Alénou !

En se protégeant dès les premiers instants, nous nous gardons ainsi de lourdes conséquences !

Savons donc protéger nos enfants des dernières inventions du Yetsér Hara !

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