La parachat Béshala’h poursuit le récit de la sortie d’Egypte entamé la semaine dernière dans la parachat Bo.

A ce sujet, la Thora nous enseigne qu’immédiatement après avoir franchi la frontière et alors qu’ils auraient pu se diriger directement vers le Har Sinaï, Hakadosh Baroukh Hou leur fit faire un grand détour afin de s’éloigner au maximum de l’Egypte, évitant ainsi une potentielle idée de rebrousser chemin.

Après avoir réussi à se sortir des 49 portes d’impureté de l’Egypte, Hashem les éloignèrent quand même au maximum de l’Egypte pour ne pas qu’ils y retournent.

Le Rav Moshé Shternboukh apprend de cet épisode qu’il ne suffit pas de se repentir sur ses mauvaises actions, mais on doit aussi prendre les mesures nécessaires pour se protéger et ne pas retomber dans ses travers.

On raconte que le Gaon de Vilna avait l’habitude d’inviter le Maguid de Douvna pour lui demander de lui faire des remontrances et ainsi progresser dans son service divin. Une fois, il lui dit que rester enfermé chez soi à étudier n’est pas le but de l’existence ! La grandeur d’un homme est plutôt de sortir dans la société et de surmonter les épreuves de la rue !

Le Gaon lui répondit – selon l’enseignement de notre paracha – qu’au contraire, la Thora nous impose de fuir au maximum les épreuves et de tout faire pour ne pas y être confrontées ! Certains expliquèrent que le Gaon répondit plutôt que les épreuves auxquelles nous sommes confrontés dans un Bet Hamidrash pendant l’étude ne sont pas moins importantes que celles de la rue !

Nous voyons donc à plus forte raison aujourd’hui combien nous avons le devoir de nous éloigner au maximum des vents et esprits dangereux qui soufflent dans ce monde. N’écoutons donc pas certaines voix qui proclament de montrer à nos enfants tous les errements de ce monde en leur expliquant comment ne pas y céder !