Balak 5780 – n°326

La paracha raconte comment Balak, roi de Moav, loua les services de Bilam pour maudire les Bné Israël. Cependant, Bilam, constatant qu’Hachem ne lui permit pas de s’exécuter, informa les envoyés de Balak (des sages et des anciens). Rachi précise que Bilam expliqua toutefois qu’avec des envoyés plus notables et respectables, il accepterait alors la mission. C’est ainsi que le roi décida de charger des princes de le convaincre, avec succès cette fois.

Nous devons comprendre pourquoi Bilam accepta l’invitation des seconds envoyés (les nobles) et pas celle des premiers (les vieux sages) ?

On peut expliquer que la première délégation était constituée d’hommes de religion, avec des forces spirituelles, ainsi qu’il est précisé « avec des sorts et artifices dans leurs mains », mais ils ne jouissaient d’aucune responsabilité publique. Par contre, le second groupe était composé de princes et ministres siégeant au gouvernement, ce qui était important aux yeux de Bilam et l’a convaincu.

Malheureusement, de nos jours, nous sommes atteints également du « virus Bilam ». Nous nous empressons de louer et d’apprécier les responsables politiques, les professeurs et autres avocats ou ingénieurs, mais nous n’exprimons pas la même admiration à ceux qui consacrent leur vie à Hachem en étudiant nuit et jour, que ce soit à la Yéchiva ou dans les Kollélim. Pire, certains parents non seulement ne comprennent pas mais ont même honte rh’’l de voir leurs fils rejoindre le monde de la Thora, plutôt que de faire de longues études ! Cette plaie est l’héritage que Bilam a laissé dans ce monde.

La parachat Balak est donc l’occasion pour nous de nous renforcer dans cette mida de reconnaissance des vraies valeurs de la Thora.

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