Toldot 5786 – n°471

A la fin de paracha, la Thora nous raconte la dispute entre les berges de Grar et d’Itshak Avinou :
« Ils querellèrent avec lui, puis il creusa un autre puits, et ils se disputèrent aussi à son sujet ; il appela son nom Sitna (hostilité) ». Les bergers de Grar se disputèrent avec les bergers d’Its’hak en disant : « L’eau est à nous ! ».
Its’hak nomma donc le puits Esek (querelle), car il y a ici une allusion : au départ, il ne s’agissait entre eux que d’une rivalité, comme le dit le verset « Ils se querellèrent », ce qui signifie une discorde verbale, un débat, une friction.

Mais lorsque cette querelle se prolongea, elle déboucha sur de la haine. Ils en arrivèrent à ressentir que le Satan lui-même se dressait entre eux pour les diviser. Ce degré plus profond de haine est exprimé par le second puits, que Its’hak nomma Sitna – hostilité, animosité profonde.

Ce n’est que lorsqu’Its’hak s’éloigna, qu’il changea d’endroit et se retira de la discorde, qu’Hashem l’élargit, lui donna la tranquillité, et le bénit dans le pays.

Voici un formidable enseignement pour nous ! Parfois, une dispute éclate autour de choses minimes, mais si on laisse la querelle durer, elle se transforme en haine véritable. Par contre, lorsqu’on sait céder, s’éloigner de la tension et chercher une autre voie, on mérite alors la bénédiction, l’expansion et la réussite — tout comme Its’hak, qui après s’être retiré, entendit : « Car maintenant Hashem nous a élargis ».

Il est donc juste et souhaitable de s’éloigner autant que possible des conflits et des disputes, et l’on mérite ainsi bénédiction et succès.

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