Vayékhi 5773 – n°31

ויחי Au moment de se séparer une dernière fois de ces enfants, Yaakov Avinou les bénit un par un. A Yehouda, il dit : « Yehouda, tes frères te reconnaîtront et t’accepteront comme roi ».

Yonathan ben Ouziel traduit ce verset d’une façon qui nous concerne tous : « Yehouda, puisque tu as reconnu ta faute avec Tamar ; ainsi, les juifs s’appelleront désormais Yehoudaïn et porteront ton nom ». Ainsi un juif s’appelle « Yehoudi » en souvenir de Yehouda qui a su reconnaître sa faute, et doit donc se comporter également comme Yehouda !

A ce sujet, en hébreu le verbe « ani modé » a deux significations : je remercie, et je reconnais. Dans la langue sainte, il n’y a aucun hasard, contrairement aux autres langues qui ne sont que des codifications qui ont été acceptées par tous. En hébreu, chaque mot a un sens profond, et donc si un mot a deux significations, c’est qu’elles sont forcément liées !

Ainsi, remercier quelqu’un pour un bienfait, c’est reconnaître que son action m’a aidé et m’a procuré un réel profit ! Réciproquement, lorsqu’on reconnait une bonne action de quelqu’un, notre nechama (âme) veut le remercier ! Les deux termes sont donc étroitement liés, et c’est pour cela que malheureusement, les Hommes ont tant de mal à dire merci, car cela implique de reconnaître qu’on a été aidé, et force se sentir redevable envers l’autre !

N’oublions pas : chacun d’entre nous est Yehoudi, et a en lui la force de Yehouda de reconnaître et remercier son prochain pour tous ses bienfaits !

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