Tazria Metsora 5777 – n°229

Le Baal Chèm Tov

La paracha de la semaine revient sur la mitsva de la circoncision : le Brit Mila.

Hachem nous a séparés des autres peuples en nous demandant d’inscrire dans notre chair un signe distinctif qui, au contraire des autres mitsvot, ne peut pas disparaître. En effet, on peut lo alénou décider d’arrêter de mettre les téfiline. Par contre, il n’est pas possible d’enlever le Brit Mila, ni du vivant, ni après la mort.

Au moment du Brit Mila, on bénit l’enfant en ces termes : « comme il est entré dans l’Alliance, qu’il puisse avoir le mérite d’étudier la Thora, de se marier, et d’accomplir les mitsvot ».

Le Baal Chèm Tov explique la raison pour laquelle cette bénédiction est prononcée spécifiquement lors de la Brit Mila. En effet, cette mitsva est différente des autres, car elle est éternelle, comme nous l’avons expliqué.

En réfléchissant bien, il y a quelque chose d’extraordinaire lors d’une circoncision. C’est un acte douloureux, on coupe la chair du bébé, qui hurle de douleur, et l’assemblée se réjouit et chante avec ferveur en l’honneur de cette grande mitsva ! La raison est simple. C’est parce que nous avons une foi inébranlable en notre Créateur, et nous savons que c’est Lui qui nous l’a ordonné ! Ainsi, nous accomplissons cette mitsva avec joie !

De tout temps, les juifs se sont littéralement sacrifiés pour pouvoir circoncire leurs enfants. A l’époque où le gouvernement russe l’interdisait, un mohèl parcourait le pays pour faire discrètement le Brit Mila aux bébés plus ou moins grands. Il arriva dans un village où une vingtaine d’enfants étaient incirconcis ! Il commença son action, et après une des circoncisions, la mère de l’enfant serra son bébé dans ses bras et se mit à pleurer à chaudes larmes. Le mohèl, habitué aux scènes d’émotions, n’avait jamais assisté à un tel degré d’intensité. La mère ne pouvait se calmer. Elle lui expliqua que son fils avait déjà trois ans (!!!) et que tant qu’il n’était pas circoncis, elle n’était pas arrivée une seule fois à le serrer dans ses bras.

Suite à un tel dévouement et une telle joie dans l’accomplissement des mitsvot, il ne fait aucun doute qu’un tel enfant grandira dans la Thora, la sainteté et la pureté.

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