Tazria 5774 – n°96

rav_aharon_kotlerLa paracha Tazria nous enseigne les lois d’impureté de l’Homme, en commençant par la lèpre qui touchait la personne coupable de Lachon Ara (médisance).

La Guémara nous apprend que de la même façon que la création de l’Homme a suivi celle des animaux, les lois d’impureté de l’Homme sont dictées après les lois des animaux purs et impurs.Pourquoi la création de l’Homme arrive seulement après celle des animaux ? La Guémara répond que si l’Homme est à la hauteur, on lui dit qu’il a été créé en premier lors des six jours de la création, et s’il n’est pas à la hauteur, qu’il s’enorgueillit et qu’il faute, on lui rappellera qu’il n’y a pas de quoi être orgueilleux : même le moustique a été créé avant toi !

A priori, la Guémara nous enseigne que s’il est méritant, on lui mentira en lui disant qu’il a été créé en premier ?! Pourtant, on sait bien que l’Homme a été créé en dernier !

La réponse est profonde et pourtant simple : si l’Homme considère que sa Néchama (âme) (c’est-à-dire la partie spirituelle que forment la pratique des mitsvot et l’étude de la Thora), est essentielle, et que le corps (les plaisirs de ce monde) n’est que secondaire, un tel Homme est uniquement le reflet de sa Néchama, qui est une partie d’Hakadosh Baroukh Hou, qui existe bien depuis avant la création. A l’inverse, si toute son existence n’est que délices et profits de ce monde-ci, alors effectivement, son corps l’emporte, et il a bien été créé après le moustique.

On apprend donc de là que si l’Homme effectue le devoir qu’Hachem lui a incombé de manière fidèle, il devient alors plus important que n’importe quelle créature.

A ce sujet, on rapporte que Rav Aharon Kotler, lors de ses trajets vers la Yechiva de Klotsk, passait par des cours protégées par des chiens afin de ne pas voir de visions interdites sur la route normale. A chaque fois qu’il passait, les chiens féroces se calmaient et ne l’attaquaient pas, car ils voyaient en lui une véritable représentation divine !

Une réflexion au sujet de « Tazria 5774 – n°96 »

Laisser un commentaire