Nitsavim – Vayélèkh 5774 – n°118

Notre maître le Rav Shakh
Notre maître le Rav Shakh

La seconde paracha que nous allons lire Chabat, celle de Vayélèkh, comporte un passage quelque peu déstabilisant : “Hachem dit à Moché: Tandis que tu reposeras avec tes pères, ce peuple se laissera débaucher par les divinités du pays barbare où il va pénétrer; et il M’abandonnera, et il brisera l’alliance que J’ai conclue avec lui. Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui, Je les abandonnerai, Je leur déroberai ma face, et il deviendra la pâture de chacun, et nombre de malheurs et difficultés viendront l’assaillir. Alors il se dira: En vérité, c’est parce qu’Hachem n’est plus au milieu de moi que je suis en butte à ces malheurs“.

En examinant bien les versets, on se rend compte que les difficultés ont “disparu”. L’Homme a été touché par des malheurs et des difficultés. Il se dira alors “c’est parce qu’Hachem n’est plus au milieu de moi que je suis en butte à ces malheurs“. Il aurait dû également citer ses difficultés !

Notre maître le Rav Shakh, dans l’introduction à son monumental ouvrage Avi Ezri, explique que les difficultés (en hébreu tsarot צרות) “gênent” (métsèr מיצר) l’Homme, lorsqu’il n’a pas assez confiance en Hachem. Par contre, dès lors qu’il prend conscience qu’Hachem dirige le monde et que chaque détail est le fruit de Sa volonté, les difficultés ne le gênent plus, mais au contraire, l’aident à se construire et à se rapprocher d’Hakadosh Baroukh Hou.

C’est le cas de cet Homme, qui se réveille à la Téchouva et au retour vers la confiance en Hachem : “c’est parce qu’Hachem n’est plus au milieu de moi“. Il se remet alors tout à fait à Hachem et ses difficultés disparaissent.

A quelques jours de Roch Hachana, puissions-nous nous renforcer dans la confiance illimitée envers notre Créateur, et profiter de la dernière semaine qu’il nous reste pour parfaire chaque jour de la semaine et réparer ainsi les erreurs commises tout au long de l’année.

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