Chémot 5778 – n°250

Le Gaon De Vilna

Nous commençons cette semaine le ‘Houmach Chémot, qui décrit longuement l’exil puis la sortie d’Egypte.

Dans notre paracha, nous assistons à la naissance de Moshé Rabénou, qui fut récupéré ensuite par Batya la fille de Pharaon. Rachi nous enseigne qu’elle chercha une nourrice juive pour allaiter le bébé, car il ne voulait pas boire le lait d’une égyptienne. Déjà tout petit, il savait qu’il parlerait plus tard avec la Chékhina, et il ne voulait pas rendre sa bouche impure.

Notre Maître le Gaon de Vilna explique que cette épisode est la source de la halakha interdisant de confier un bébé à une nourrice goya (sauf bien sûr s’il n’y a personne d’autre pour le nourrir).

Une question se pose : comment les Sages ont-ils pu fixer une halakha selon le comportement de Moché Rabénou ? Lui était destiné à parler avec Hakadosh Baroukh Hou, mais nos enfants ne sont pas des prophètes !

Le Rav Yaakov Kaminetski prouve de cette Halakha un grand enseignement : chaque juif a le devoir d’éduquer ses enfants afin qu’ils soient aptes à parler avec Hachem, exactement comme Moché Rabénou !

Dans le même ordre d’idée, notre Maître Rav Yossef ‘Haïm Zonnenfeld explique la Guémara relative au verset des téhilim dans lequel Hachem s’exclame : « אל תגעו במשיחי – ne touchez pas à mes Machia’h !! ». Les Sages nous enseignent que les Machia’h font référence aux enfants et le Rav apprend de cette Guémara que les parents doivent éduquer leurs enfants pour devenir le Machia’h !

Evidemment, arriver à tout cela est un long chemin semé d’embûches, et il faut à tout prix mettre toutes les chances de notre côté, en suivant à la lettre les règles d’or qu’ont fixées les Sages de notre génération, pour pouvoir faire grandir nos enfants dans la Thora et la crainte Divine, jusqu’à devenir prophète et Machia’h !

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